L’architecte doit considérer trois aspects : ce qu’il doit à son client, ce qu’il doit au bâti existant, et ce qu’il doit au lieu d’une manière plus globale. Cette approche est la seule qui lui donnera les clefs d’une rénovation réussie.
Un diagnostic préliminaire est indispensable avant toute intervention sur une maison ancienne : qualité et type de fondations (s’il y en a), qualité de la maçonnerie, type de sol,... dinformations fondamentales sur l’histoire de la maison, ses qualités. Ces informations donnent de précieux éléments sur ce qui pourra ou devra être fait dans le cadre de la rénovation.
Le respect du lieu et du bâti est le premier point que ne doit pas perdre de vue l’architecte lorsqu’il aborde la rénovation d’une maison ancienne. Il s’agit de s’inscrire durablement dans une écriture architecturale préexistante et, quand bien même la rénovation serait importante, il faudra s’assurer que les nouveaux volumes, les nouveaux percements réalisés, ne dénatureront pas le bâti existant et lui permettra d’opérer une transfiguration lui donnant modernité et renouveau.
L’opération de rénovation d’une maison ancienne est réussie lorsque ces paramètres sont réunis.